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carnet de route de Jill
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Après l'Afrique, nous nous dirigeons vers Lima qui est la capitale du Pérou. Le trajet a été très long. Enfin nous sommes arrivés à Lima, ouf ! Malheureusement c'était le soir, alors je n'ai pas pu découvrir la ville. Le lendemain, nous partons de l'hôtel pour passer quelques jours chez Elisabeth, une péruvienne qui a fait des études en France près de Lyon. Le midi nous allons manger dans un petit restaurant du quartier où le menu complet est à 6 soles (6 soles = 1,30 euros = 1.90 dollars). J'y ai découvert une boisson faite à base de maïs noir qui s'appelle la Chicha. Ils nous servent aussi du maïs grillé, humm !
 
 
Après Lima, nous filons à Pisco. Ici, il n'y a trop rien à voir, c'est à Paracas qu'il faut aller. Alors en route pour Paracas ou plutôt les îles Ballestas. Après 20 minutes de bateau, nous découvrons les espèces qui se trouvent sur l'île. Le premier animal que j'ai vu était un phoque. Ils deviennent tous timides quand ils nous voient arriver. Ensuite, j'ai vu des pingouins. Il y avait énormément d'oiseaux mais si on les observe bien, il n'y a que trois ou quatre sortes. On peut aussi avoir la chance d'apercevoir des dauphins, des baleines, et même des requins qui viennent manger les lions de mer.
 
 
On est aussi allé dans la réserve de Paracas au milieu d'un désert qui va jusqu'à l'océan. Les paysages étaient surprenants. Là aussi, on a vu de nombreuses espèces d'oiseaux. Cette réserve permet à des milliers d'oiseaux migrateurs de s'arrêter quelques semaines avant de continuer leur longue route. Il y a beaucoup de flamants roses.
 
 
Ensuite, nous irons à 2360 m d'altitude à Arequipa chez Julie, une péruvienne très gentille qui nous loue une chambre dans sa maison. J'ai adoré la Plaza de Armas (Place des Armes). Il y fait toujours beau car à Arequipa il ne pleut que 8 jours par an. Il y a des dizaines de pigeons qui viennent nous manger dans la main ! Un jour, on a visité le Couvent Santa Catalina où il y a encore des religieuses qui se sont engagées à rester dans le silence jusqu'à leur mort. C'est magnifique, il y a plein de chemins, des petites pièces partout (c'est un vrai labyrinthe !) et les murs sont rouges, bleus ou blancs.

Nous partons ensuite pour le canyon de Colca. Sur le chemin, j'ai vu des vigognes, des alpagas et des lamas qui font partie de la même famille d'animaux. On est monté à 4910 m, c'était tout brumeux car on était dans les nuages. On est aussi descendu tout près des alpagas qui broutaient à 4300 m. On est resté un peu avec eux puis on a vu que le mini-bus nous attendait pour partir. Alors, on est remonté en courant sans penser une seule seconde qu'il ne fallait pas courir à cette altitude. J'étais très essoufflée. Le soir, on a dormi à Chivay, un village perché à 3651 m. En altitude, on peut avoir le mal des montagnes car on manque d'oxygène. Le lendemain, nous sommes partis voir les condors dans le canyon. Arrivés là-bas, trois condors sont passés très près de nous. A chaque fois qu'il y en avait un, on se précipitait à droite ou à gauche pour les voir le plus longtemps possible.
 
 
Quelques jours plus tard, nous montons à Puno en bus. Sur le trajet, nous traversons la pampa pendant plusieurs kilomètres. A un moment, le car s'est arrêté dans une ville terrifiante qui s'appelle Juliaca. Le chauffeur ne nous avait pas expliqué que ce n'était pas Puno alors j'ai eu peur que ce soit là que nous nous arrêtions. Mais heureusement le bus redémarre. En route pour Puno, ouf ! Arrivés là-bas, nous allons chez Jenny qui fait logement chez l'habitant. Le lendemain, nous partons sur le Lac Titicaca qui est le lac le plus haut du monde. Il se trouve à 3810 m. On est allé sur les îles Los Uros où vivent les indiens Aymaras. Ce sont des îles entièrement faites de roseaux. Quand j'ai posé le pied dessus, je me suis demandé si ça n'allait pas couler. Alors, on m'a rassuré en me disant que les habitants de Los Uros rajoutaient chaque semaine une couche de roseaux pour remplacer celle du fond qui moisit. Ensuite, nous sommes allés sur une autre île avec une petite pirogue de roseaux.
 
 
Nous prenons le bus pour Cusco, une très jolie ville à 3400 m de haut. Nous arrivons le soir et c'était très beau car toute la ville était illuminée. On loge chez Luisa. Un matin, nous partons en mini-bus à Ollantaytambo, un magnifique petit village où nous attendrons toute la journée le train pour Aguas Calientes. Nous en profiterons pour visiter une très belle forteresse inca. Le lendemain, nous quittons Aguas Calientes pour monter en bus au Machu Picchu qui est une ancienne cité inca. Nous avons passé une journée ici. C'était très beau. Le site est immense et les ruines sont en très bon état. Le Machu Picchu a été construit à 2900 m d'altitude par les incas il y a plusieurs centaines d'années. On l'appelle aussi la " citée perdue " car elle est cachée entre les montagnes de la vallée Sacrée. A l'époque de l'invasion espagnole au Pérou, personne n'a réussi à la trouver !
 
 
Après le Machu Picchu, nous nous promenons dans les ruines de Saqsaywaman au-dessus de Cusco. Il y a des énormes pierres encastrées les unes sur les autres de manière parfaite, sans aucun espace entre elles. C'est vraiment impressionnant ! De tout en haut des ruines, on peut voir toute la ville Cusco.

Nous partons de Cusco pour Lima où nous devons prendre notre avion pour le Chili...
 
 
Pendant le voyage au Pérou, on a rencontré plusieurs élèves dans des écoles péruviennes. Ils portent des uniformes de différentes couleurs selon les établissements. Ils sont très peu nombreux par classe et une maîtresse nous a expliqué que c'est pour qu'ils travaillent mieux. J'ai trouvé que les classes étaient très colorées avec plein de dessins sur les murs. Les élèves m'ont posé beaucoup de questions sur la France et sur mon voyage. Ce qui était marrant, ce que des fois on arrivait à se comprendre sans avoir besoin que quelqu'un traduise en français et en espagnol. Dans une école à Arequipa, on s'est échangé nos adresses e-mails et on a pris des photos dans la cour. Une autre école était dans un village à 2800 m d'altitude. Dans la classe où nous sommes allés, il y avait 15 enfants de 7 à 10 ans. Les bureaux étaient en bois et la classe était sombre car il n'y avait pas de fenêtre. La maîtresse faisait cours la porte ouverte pour laisser rentrer la lumière. Elle nous a expliqué qu'en 2000, un tremblement de terre a détruit l'ancienne école et que depuis, les cours ont lieu dans cette salle. Les élèves que nous avons rencontrés aimaient tous aller à l'école. Dans les classes, j'ai été très surprise car les bureaux sont en U et pas en rangées et les élèves ont le droit de se lever sans demander la permission. Ils rigolent aussi souvent avec la maîtresse mais ce n'est jamais le chahut.
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